Escale « Osibisienne » à Accra, Ghana.

Si le ghanéen Worlasi s’identifie comme un rappeur, il est avant-tout un artiste qui s’essaye à tout. C’est valable pour la peinture, une autre de ses passions, mais aussi pour la musique. Sa formation avec son band Senkulive illustre parfaitement l’étendue de ses possibilités, au-delà du rap. Ensemble, ils semblent perpétuer l’héritage d’Osibisa, groupe afro-pop du Ghana (1969). Dans leur blinder : highlife, musique afro-cubaine, jazz et afrobeat; avec des arrangements modernes où le hip-hop a sa place.

Le soir où nous les avons rencontrés, les six musiciens ont joué pour nous leur album Worla (The Man and the God). Sur scène, ils sont chez eux, proches de la transe et on assiste à vraie performance. Leur énergie est captivante. Les hochements de tête et les épaules ne suffisent pas : c’est le corps tout entier qui répond.

Une rencontre mémorable, déstabilisante, car Worlasi & Senkulive n’ont rien de conventionnel. Entre indiscipline et liberté d’être, ils ont en quelque sorte mené l’interview. Et on s’en souviendra… Interview extraite du hors-série South African Series. Press Play!

Interview & traduction : Cha Jam I Prod. : NUVONE I 📸 Mteezozo